N°1312 I Simpson - 2019 - Signé
650,00 CHF
TTC
Fiche technique
- Type peinture
- Techniques mixtes
- Dimensions en cm sans cadres
- 80 x 80
- Dimensions en cm avec cadres
- 85 x 85
Hidding Keith
À 18 ans, il suit des cours de dessin publicitaire à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh mais il se rend compte que ça ne lui convient pas, il se consacre alors à sa passion : le dessin. Il se sent vite enfermé dans cette ville et décide de partir à New York afin de faire de nouvelles reNContres. À son arrivée il s'inscrit à la School of Visual Arts. Il s'essaie à des disciplines telles que le collage, la peinture, les installations, la vidéo, etc., mais son mode d'expression privilégié demeure le dessin. Il teste plusieurs supports pour peindre (métal, objets trouvés, corps…). Il ne fait jamais de croquis avant, et peint toujours très vite.
À New York, et plus particulièrement dans l'East Village, il découvre la foisonnante culture alternative des années 1980 qui, hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. Il reNContre des artistes de la vie underground new-yorkaise tels Kenny Scharf, Madonna, Jean-Michel Basquiat, avec qui il devient ami, et organise ou participe à des expositions et des performaNCes au Club 57 et au Mudd Club qui deviennent les lieux fétiches de l'élite avant-gardiste. C'est au Club 57 que le Radiant Baby, un des pictogrammes les plus connus de l'artiste, fut créé. Les rayons autour du bébé représentent son énergie, ce pictogramme symbolise ainsi la vie, la joie et l'espoir en l'avenir
.
En plus d'être impressionné par l'innovation et l'énergie de ses contemporains, Haring était aussi influeNCé par le travail de Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Brion Gysin et le manifeste de Robert Henri The Art Spirit2.
En 1988, Keith Haring apprend qu'il est infecté par le virus du sida. Il s'engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant son art et sa notoriété au service de cette cause et de sa visibilité. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundation13, en 1989, qui est chargée de venir en aide aux enfants et de soutenir les organisations qui luttent contre le sida
.Contrairement aux autres artistes américains des années 1950 et 1960 qui avaient promu « l'art du réel » (Robert Rauschenberg et Jasper Johns notamment), Keith plongeait lui dans le réel de façon tout à fait iNConnue jusqu'alors, puisque cette immersion se voulait intégrale voire fusionnelle. Il voulait « être au monde3 ». Inspiré par le graffiti, tenant du Bad Painting, et soucieux de toucher un large public, Haring commeNCe à dessiner à la craie blaNChe sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l'East Village (elles sont toujours visibles). Un photographe, Tseng Kwong Chi, le photographie en permaneNCe, même quand la police l'arrête. Il exécute ainsi plusieurs milliers de dessins, aux lignes énergiques et rythmées
.
Ses peintures font partie du mouvement général de l'art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre. La « griffe Haring », c'est la répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports. C'est un récit permanent où l'on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort. Il s'est en partie inspiré des dessins du désert de Nazca4. Le monde autour de lui devient beau car il est à son image par la fraîcheur de la vérité et la siNCérité de son art. Un art proche sans coNCession facile d’accès mais profond, simple pour les enfants et trop compliqué pour les adultes5 !
Cette même année Jean-Michel Basquiat, l'autre peintre emblématique de la figuration libre meurt d'une overdose à New York. Haring affecté par ce décès lui consacrera en hommage un tableau intitulé A Pile of Crowns, for Jean-Michel Basquiat
.
En février 1990, à l'âge de 31 ans, il meurt de complications dues à sa maladie.
À New York, et plus particulièrement dans l'East Village, il découvre la foisonnante culture alternative des années 1980 qui, hors des galeries et des musées, développe son expression sur de nouveaux territoires : rues, métros, entrepôts, etc. Il reNContre des artistes de la vie underground new-yorkaise tels Kenny Scharf, Madonna, Jean-Michel Basquiat, avec qui il devient ami, et organise ou participe à des expositions et des performaNCes au Club 57 et au Mudd Club qui deviennent les lieux fétiches de l'élite avant-gardiste. C'est au Club 57 que le Radiant Baby, un des pictogrammes les plus connus de l'artiste, fut créé. Les rayons autour du bébé représentent son énergie, ce pictogramme symbolise ainsi la vie, la joie et l'espoir en l'avenir
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En plus d'être impressionné par l'innovation et l'énergie de ses contemporains, Haring était aussi influeNCé par le travail de Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, Brion Gysin et le manifeste de Robert Henri The Art Spirit2.
En 1988, Keith Haring apprend qu'il est infecté par le virus du sida. Il s'engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant son art et sa notoriété au service de cette cause et de sa visibilité. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundation13, en 1989, qui est chargée de venir en aide aux enfants et de soutenir les organisations qui luttent contre le sida
.Contrairement aux autres artistes américains des années 1950 et 1960 qui avaient promu « l'art du réel » (Robert Rauschenberg et Jasper Johns notamment), Keith plongeait lui dans le réel de façon tout à fait iNConnue jusqu'alors, puisque cette immersion se voulait intégrale voire fusionnelle. Il voulait « être au monde3 ». Inspiré par le graffiti, tenant du Bad Painting, et soucieux de toucher un large public, Haring commeNCe à dessiner à la craie blaNChe sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York. Il grave également des dalles de grès des trottoirs dans l'East Village (elles sont toujours visibles). Un photographe, Tseng Kwong Chi, le photographie en permaneNCe, même quand la police l'arrête. Il exécute ainsi plusieurs milliers de dessins, aux lignes énergiques et rythmées
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Ses peintures font partie du mouvement général de l'art contemporain, et pas seulement de la stricte figuration libre. La « griffe Haring », c'est la répétition infinie de formes synthétiques soulignées de noir avec des couleurs vives, éclairantes, sur différents supports. C'est un récit permanent où l'on retrouve des bébés à quatre pattes, des dauphins, des postes de télévision, des chiens qui jappent, des serpents, des anges, des danseurs, des silhouettes androgynes, des soucoupes volantes, des pyramides ou des réveils en marche, mais aussi la sexualité et la pulsion de mort. Il s'est en partie inspiré des dessins du désert de Nazca4. Le monde autour de lui devient beau car il est à son image par la fraîcheur de la vérité et la siNCérité de son art. Un art proche sans coNCession facile d’accès mais profond, simple pour les enfants et trop compliqué pour les adultes5 !
Cette même année Jean-Michel Basquiat, l'autre peintre emblématique de la figuration libre meurt d'une overdose à New York. Haring affecté par ce décès lui consacrera en hommage un tableau intitulé A Pile of Crowns, for Jean-Michel Basquiat
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En février 1990, à l'âge de 31 ans, il meurt de complications dues à sa maladie.