Originaire de Rouen, Nikko Kko peint et dessine depuis qu'il est gamin. En parallèle du collège et du lycée, il a pris des cours de dessin à l'école des Beaux-Arts. Un baccalauréat technique option art en poche, il rejoint l'université du Mirail de Toulouse pour étudier les arts plastiques. Il obtient une liceNCe. « Le dessin est devenu ma passion. L'université n'avait pas beaucoup de moyens. La formation était surtout théorique. Pour la technique, c'est en testant et en improvisant que j'ai trouvé mon style » se souvient Nikko. En 2004, il part à Barcelone pour suivre des cours d'espagnol. C'est à ce moment-là que le jeune artiste se familiarise avec l'art urbain. « J'ai réalisé des collages de rue. Cette expérieNCe m'a boosté. C'est en Espagne que mon monde artistique est né ». En 2006, il revient à Toulouse et commeNCe à approfondir son style. Son monde « étrange », comme il le qualifie lui-même, se compose d'animaux et d'humains, d'enfants tristes aux gros yeux noirs, de marionnettes dépressives, de poupées folles, d'ânes mécaniques, de jouets détraqués, de clowns sans numéros, de pantins alcooliques. « L'art est une façon d'interpréter le monde dans lequel on vit. Mes personnages veulent s'échapper de ce monde industriel et urbain. Mais parfois ils sont contraints de vivre dedans malgré tout » explique Nikko. Un monde coloré avec des personnages mélaNColiques et nostalgiques, le travail de l'artiste interpelle. Il trouve de l'esthétique dans des choses aussi improbables que des voitures entassées les unes sur les autres. https://www.ladepeche.fr/article/2012/06/06/1370259-toulouse-nikko-kko-art-urbain-utopique.html